logoSankofa & Gurli Éditions

01 BP 3811
Ouagadougou 01
Burkina Faso
Tél: (+226) 78 72 98 00

Sankofa & Gurli Éditions est une maison d’édition burkinabé créée en 1995. À sa création, elle s’est fixé comme objectifs de promouvoir la littérature en agissant aux plans divers et complémentaires que sont l’écriture (soutien et suivi des auteurs), la lecture (communication suivie avec le public), la production et la diffusion ; de promouvoir et revaloriser les langues africaines, plus spécialement celles parlées au Burkina Faso et les langues transnationales, à travers une politique éditoriale qui évite de marginaliser l’édition en langues africaines (esthétique de la forme et des contenus, thèmes, circulation des publications…) ; de produire de la littérature de qualité à des coûts correspondant au pouvoir d’achat local ; d’œuvrer à faire naître chez les enfants et les jeunes le goût de la lecture et de l’écriture, et ancrer en eux, le plus tôt possible, les habitudes de production et de consommation de l’écrit ; de façon générale, de contribuer à la promotion, au développement et au renforcement de la culture, surtout littéraire, dans un contexte d’analphabétisme généralisé.
Depuis 1999, les contacts se sont diversifiés, l’engagement renforcé et élargi :
Sankofa & Gurli Éditions participe avec différents partenaires (africains, européens, nord-américains) à des projets de coédition. Membre de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, la maison d’édition apporte sa contribution au débat sur et à la lutte pour la bibliodiversité, la solidarité dans l’indépendance des éditeurs du monde entier.

Le nom de la maison d’édition est double. SANKOFA est le nom de l’oiseau qui, dans la cosmogonie des peuples AKAN, symbolise la conscience historique. Son slogan est « Il n’y a pas de honte à revenir sur ses pas pour prendre ce qu’on a perdu/oublié en cours de chemin ». GURLI est le nom du hérisson en gulmancema. Il symbolise aux yeux du fondateur de la maison d’édition l’ingénuité enfantine et le caractère absolu de la liberté des idées. On racontait souvent aux enfants qu’il était impossible de garder prisonnier un hérisson. Toutes les tentatives par ces enfants d’en enfermer un se révélaient vaines, le hérisson disparaissait toujours de sa prison. Bien des années plus tard, l’enfant que j’étais (suis ?) a appris que c’étaient nos aînés qui libéraient le petit animal. Ainsi en est-il des idées : on a beau les enfermer, les emprisonner, il se trouvera toujours un moyen, une personne, une circonstance, qui les libérera...

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Lire ici l’article de Jeune Afrique, 7 mai 2021.

Contact : Jean-Claude NABA

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