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Organisation

Les coordinateurs des réseaux linguistiques

Du fait du regroupement par réseau linguistique, adopté à Dakar comme « une des modalités de travail de l’Alliance », chaque réseau linguistique s’est doté d’un coordinateur (élu par son réseau). Le rôle des coordinateurs est ainsi de vérifier la bonne circulation de l’information entre les membres du réseau et entre les membres et l’équipe de Paris ; d’être en correspondance avec l’équipe de Paris ; de s’inquiéter de l’avancée des projets (de coédition, d’échange d’expériences) que le réseau veut réaliser ; d’étudier et d’émettre un avis sur les demandes d’adhésion concernant leur réseau ; d’organiser les rencontres du réseau en lien avec l’équipe de Paris. Depuis mars 2011, les coordinateurs font partie du Comité international des éditeurs indépendants.

Présentation des coordinateurs et vice-coordinateurs des réseaux linguistiques :

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Communiqué aux alliés, mars 2011 : annonce de la création du Comité international des éditeurs indépendants (CIEI)

Conformément aux orientations retenues lors des Assises internationales de l’édition indépendante en 2007 à Paris, les coordinateurs des réseaux linguistiques et le Bureau de l’Alliance se rencontrent une fois par an depuis 2009 (voir le Communiqué de novembre 2009).

Le 11 octobre 2010, les coordinateurs et le Bureau de l’Alliance se sont retrouvés à Paris pour une nouvelle rencontre, et ont décidé en commun de la création du « Comité international des éditeurs indépendants » (CIEI) [...]

Parce que les éditeurs membres – les alliés – sont les acteurs premiers de l’Alliance, les membres du CIEI et du Bureau de l’Alliance soumettent la création du Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) à votre approbation.

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Communiqué de l’Alliance à l’ensemble des Alliés - novembre 2009

L’Alliance a souhaité réunir, le lundi 12 octobre 2009, les 5 coordinateurs des réseaux linguistiques et les 6 membres du Bureau de notre association. Cette rencontre, préparée en amont par l’équipe permanente, a permis d’aborder plusieurs sujets essentiels à la vie de notre mouvement. Le compte rendu intégral – comprenant le verbatim de cette longue et passionnante journée de travaux – a été transmis en français aux participants. Ceux-ci, néanmoins, ont souhaité qu’un communiqué, reprenant l’essentiel des discussions et les décisions prises collectivement, soit établi en trois langues pour être diffusé à tous les membres de l’Alliance.

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Formation en ligne

Participer à une foire d’échange de droits : rétroplanning

Prêt à utiliser :

Participer à une foire d’échange de droits : rétroplanning

Retrouvez aussi les autres Prêts à utiliser :

2. Matériel de prospection

3. Tableaux de suivi de prospection

4. Glossaire français/anglais « Vendre des droits » (Écla Aquitaine)

5. Kit juridique : contrat de cession de droits ; contrat traducteur/éditeur ; recommandations (cessions, droits numériques)

6. Manuel d’utilisation ISBN (AFNIL)

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Tableaux de suivi de prospection

Prêt à utiliser :

Tableau suivi prospection (achats)
Tableau suivi prospection (cessions)

Retrouvez aussi les autres Prêts à utiliser :

1. Participer à une foire d’échange de droits : rétroplanning

2. Matériel de prospection

4. Glossaire français/anglais « Vendre des droits » (Écla Aquitaine)

5. Kit juridique : contrat de cession de droits ; contrat traducteur/éditeur ; recommandations (cessions, droits numériques)

6. Manuel d’utilisation ISBN (AFNIL)

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Glossaire français/anglais « Vendre des droits » (Écla Aquitaine)

Prêt à utiliser :

Glossaire Vendre des droits (français-anglais)

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1. Participer à une foire d’échange de droits : rétroplanning

2. Matériel de prospection

3. Tableaux de suivi de prospection

5. Kit juridique : contrat de cession de droits ; contrat traducteur/éditeur ; recommandations (cessions, droits numériques)

6. Manuel d’utilisation ISBN (AFNIL)

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Manuel d’utilisation ISBN (AFNIL)

Prêt à utiliser :

Manuel d’utilisation ISBN

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1. Participer à une foire d’échange de droits : rétroplanning

2. Matériel de prospection

3. Tableaux de suivi de prospection

4. Glossaire français/anglais « Vendre des droits » (Écla Aquitaine)

5. Kit juridique : contrat de cession de droits ; contrat traducteur/éditeur ; recommandations (cessions, droits numériques)

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Séquence 7 : recruter une équipe d’auteurs

Des fonctionnaires à double casquette

  • Les auteurs de manuels scolaires sont en général des fonctionnaires de l’Éducation nationale. Ils sont professeurs en activité ou à la retraite, participant à la rédaction des programmes, faisant partie de comité de réflexion sur l’éducation ou la pédagogie, chercheurs, cadres de l’enseignement ou simples enseignants ayant une pratique éprouvée de la classe.
  • Les auteurs doivent avant tout posséder une expérience de l’enseignement, que ce soit par une pratique de la classe (indispensable) ou par une réflexion pédagogique, qui ne suffit pas pour autant à elle seule.

Quelle équipe pour quelle réussite ?

  • Les auteurs constituent une équipe de quelques personnes travaillant à un même manuel et à son livre du professeur. En effet, en général il y a plusieurs auteurs, de deux minimum à environ une dizaine. Cela est dû :
    • à la lourdeur de la tâche à accomplir : on peut considérer qu’une page de manuel correspond à quatre pages différentes, c’est-à-dire qu’elle aura été remaniée (réécrite, avec un dessin refait, etc.) trois fois avant d’atteindre sa forme définitive et son contenu final ;
    • au peu de temps imparti pour faire ce travail : les manuels devant arriver en classe à une date précise, il est hors de question de repousser la date de départ chez l’imprimeur, quitte à travailler la nuit !
    • Par ailleurs, un même manuel peut contenir plusieurs spécialités (histoire et géographie, algèbre et géométrie…) dans lesquelles un auteur se sentira plus à l’aise qu’un autre.
       
  • L’idéal est de former une équipe comprenant un directeur d’ouvrage (voir ses fonctions en séquence 9) et deux à quatre auteurs.
  • Au-delà de cinq personnes, les interactions (envois de courriers, appels téléphoniques, réunions de travail) commencent à être trop nombreuses et, en dessous de deux, la charge de travail est trop lourde. Tout dépend, cependant, du manuel considéré, de la classe et de la matière. Pour un manuel d’histoire destiné aux terminales, on aura facilement plus de cinq auteurs, tandis que deux auteurs suffiront parfois pour un ouvrage de mathématiques destiné aux CP. Il est rarissime qu’un seul auteur prenne en charge tout un manuel et son livre du professeur. 
  • Deux types d’équipes peuvent être constituées :
    •  une équipe d’auteurs de statut équivalent. Dans ce cas, chaque auteur a un rapport direct avec l’assistant éditorial qui chapeaute l’ensemble du travail et veille au calendrier comme à la qualité du contenu, ainsi qu’à la bonne réalisation de la mise en pages, de la correction et de l’illustration ;
    •  une équipe d’auteurs avec un directeur d’ouvrage. Le directeur d’ouvrage travaille avec l’éditeur (directeur de maison d’édition ou responsable éditorial) à élaborer le concept du manuel puis fait l’intermédiaire entre l’assistant éditorial et les auteurs, et veille au calendrier comme au contenu du manuel.
       

Comment trouver des auteurs ?

  •  Pour choisir des auteurs, trois moyens sont à votre disposition :
    •  faire appel à un professeur expérimenté et de confiance qui va constituer son équipe d’auteurs parmi ses relations ;
    •  faire appel à différents professeurs qui ont déjà réalisé des manuels ou ont une pratique de la rédaction de manuels scolaires ou de livres éducatifs et les tester ;
    •  choisir des professeurs en activité et les tester.
       
  • L’idéal est de constituer une équipe de personnes qui se connaissent : une personne ayant une expérience du manuel scolaire (en qui on a confiance pour avoir déjà collaboré avec elle, par exemple), choisit de deux à quatre confrères pour constituer son équipe. Souvent, cette personne endosse alors le rôle de directeur d’ouvrage.
  • Le profil type d’un directeur d’ouvrage est celui d’un professeur, en activité ou non, qui a eu des responsabilités dans la formation des enseignants, comme cadre de l’enseignement ou rédacteur de programmes. Il a déjà rédigé des livres éducatifs, que ce soit des manuels, des ouvrages parascolaires ou des livres de pédagogie. Pour trouver un directeur d’ouvrage, il faut :
    •  consulter les manuels existants et rencontrer les auteurs de ces manuels qui ne travailleraient plus avec l’éditeur ;
    •  consulter les ouvrages parascolaires ou de pédagogie connaissant un certain succès et rencontrer leurs auteurs ;
    •  dans les pays où l’État fournit un premier contenu et quand l’éditeur doit reprendre le travail avec une équipe d’auteurs : rencontrer les rédacteurs des contenus des manuels ;
    • rencontrer des rédacteurs de programmes quand ceux-ci sont des professeurs ou ont eu une pratique de l’enseignement.
  • Une fois que le contact a été établi, plusieurs rencontres sont nécessaires pour évaluer la capacité de la personne à diriger une équipe d’auteurs et à transformer ses compétences de professeur ou de théoricien de la pédagogie en qualités de concepteur de manuel scolaire. 
  • Il faut partir du principe qu’un bon auteur est d’abord un bon professeur :
    •  un professeur qui a réfléchi à sa pratique de l’enseignement, qui sait « ce qui marche et ce qui ne marche pas » avec les élèves ;
    •  qui utilise et connaît bien les manuels scolaires ;
    •  qui a une pratique des programmes, et qui les a analysés.
  • Mais cela ne suffit pas : un bon auteur possède aussi la capacité de transformer toutes ses qualités de professeur et sa faculté d’analyse en un travail de conception d’outil destiné à une classe d’où il sera absent, menée par un professeur qui ne sera pas lui.
  • C’est la difficulté essentielle de l’élaboration d’un manuel : arriver à s’abstraire et à constituer quelque chose pour un autre que celui qui le crée. Il faut penser à la place des milliers de personnes qui consulteront et utiliseront ce manuel sans pouvoir communiquer avec son concepteur, dans des conditions souvent bien différentes de ce qu’on imagine quand on rédige et quand on organise des chapitres !
     
  • Il est rarement judicieux de travailler avec des universitaires, car on a plus besoin dans un manuel d’une pédagogie présentant des contenus adaptés aux élèves que d’une expertise scientifique exhaustive. Or, les universitaires ont tendance à faire le livre en pensant à leurs confrères de l’université plutôt qu’aux élèves qui se serviront du manuel, ce qui les conduit à écrire eux-mêmes, ou à exiger des auteurs de l’équipe des contenus non adaptés au niveau d’enseignement. Bien sûr, si un universitaire a été ou est également professeur dans la classe du manuel, alors l’appréciation de son apport est différente.
     
  • Quand on n’a pas la possibilité de trouver un directeur d’ouvrage qui constituerait son équipe, il faut recruter différents auteurs qui ne se connaissent pas forcément et tester leurs capacités. Afin de trouver des professeurs qui deviennent auteurs, on peut :
    •  demander aux établissements voisins ou à ses relations si des professeurs sont actifs dans l’analyse de leur enseignement ou exercent une autre activité témoignant d’un goût pour leur métier ;
    • assister à des cours de ces professeurs en demandant un droit d’accès au directeur d’école ;
    •  consulter Internet à la recherche de professeurs qui auraient une activité sur le Net (qui proposeraient des ressources à des élèves ou à d’autres professeurs, etc.) ;
    • consulter les manuels existants et rencontrer les auteurs de ces manuels qui ne travailleraient plus avec l’éditeur ;
    •  consulter les ouvrages parascolaires ou de pédagogie connaissant un certain succès et rencontrer leurs auteurs.

Comment s’assurer de la qualité des auteurs ? Le questionnaire

  • Voici un exemple de questionnaire reprenant les questions qui doivent être posées lors des entretiens avec un auteur potentiel.
  • Pour évaluer la capacité du directeur d’ouvrage à manager une équipe :

Cliquez sur les images pour les ouvrir. Cliquez sur « Zoom » pour les agrandir ou les rétrécir. Cliquez sur la croix pour les fermer.

  • Ces questions permettent de vérifier si un professeur possède les compétences techniques et relationnelles, ainsi que la motivation, nécessaires à la conception d’un manuel. Cependant, beaucoup d’auteurs potentiels n’ont pas forcément de réponse pertinente à toutes ces questions sans pour autant être de futurs mauvais auteurs.
  • L’impression générale, bonne ou mauvaise, compte beaucoup également : le travail sur un manuel est une aventure humaine qui demande cordialité, souplesse, motivation et intelligence, en plus de la considération pour les manuels, les élèves et la matière. Un test permet également de se faire une bonne idée de la qualité d’un auteur.

Comment s’assurer de la qualité des auteurs ? Le test

  • Si le professeur n’a pas encore été auteur de manuel, il est préférable de le tester. Pour cela, il faut lui donner un modèle de chapitre (une page double de cours ou d’expériences selon la matière et une page double d’exercices, une page de compléments avec des indications de calibrage du texte, de nombre d’images et de nombre d’exercices) et un sujet à traiter. Selon la matière, il devra rédiger :
    •  un cours (histoire, géographie, français, langue…) ;
    •  des questions sur des images qu’il aura associées au cours ;
    •  une activité (sciences) ;
    •  quelques exercices, dont un de découverte et un d’évaluation ;
    •  un sujet d’activité complémentaire.
  • Le mieux est de reprendre un modèle de chapitre d’un manuel existant dans la matière et la classe (venant de l’étranger s’il n’y en a pas encore dans le pays) et de s’en inspirer pour faire faire le test.
  • Déroulement du test  : l’auteur potentiel rencontre l’éditeur, puis il prépare un manuscrit chez lui à partir des indications de l’éditeur, il le lui apporte ou le lui envoie. Une fois seul, l’éditeur lit son travail et l’évalue. Puis, il « fait un retour » à l’auteur, en le rencontrant de nouveau ou à distance.
  • Quand on reçoit le test, on peut s’aider de manuels existants pour juger de sa qualité. Il faut particulièrement faire attention aux éléments suivants :
    •  le sujet est-il bien celui qui devait être traité ?
    •  les points importants de ce sujet apparaissent-ils ?
    •  la structure du chapitre est-elle claire ?
    •  la hiérarchie des titres et des éléments est-elle nette ?
    •  la progression : le manuscrit va-t-il du plus simple au plus complexe ou en tout cas adopte-t-il une démarche clairement perceptible ?
    •  le calibrage respecte-t-il ce qui était demandé ou est-il légèrement supérieur ?
    •  les consignes livrées ont-elles été observées ?
    •  le niveau de langue employé correspond-il à la classe ?
    •  les phrases sont-elles assez courtes, leur syntaxe est-elle simple ?
    •  le vocabulaire : les mots employés le sont-ils à bon escient ? sont-ils connus des élèves ?
    •  l’orthographe est-elle juste ?
    •  les images sont-elles pertinentes ?
    •  les questions sur les images sont-elles intéressantes ?
    •  expérience ou exercice : est-ce intéressant ? original ? simple ?
    •  les consignes sont-elles faciles à comprendre ?
    •  les questions sont-elles claires ?
    •  peut-on y répondre ?
    •  les exercices varient-ils les approches ? présentent-ils bien des niveaux de difficultés différents ?
       
  • L’idéal est de faire lire ces tests à un autre professeur pour recueillir son avis, ou à un autre auteur déjà sélectionné.
     
  • Il peut être utile de tester également le directeur d’ouvrage en lui montrant un cours, avec des illustrations et des exercices, et en lui demandant ce qu’il en pense, quelles sont les améliorations qu’il apporterait (véracité scientifique, approche des questions, pertinence du choix des images, niveau du cours, style, etc.).

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Séquence 4 : un manuel, c’est quoi ?

Un manuel scolaire est un livre particulier

  • Cette particularité correspond à son utilisation : il sert au professeur en classe, pour donner un cours à ses élèves, en fonction d’un programme établi par l’Éducation nationale. Son contenu, son apparence, son format, son épaisseur, les matériaux avec lesquels il est fait sont choisis en tenant compte de cette utilisation particulière.
     
  • En général, les motivations de lecture et les utilisations qui peuvent être faites d’un livre sont très diverses  : on lira un roman pour passer le temps, en vacances pour se divertir, au lit pour s’endormir, à la maison, etc. On lira un roman parce qu’on a entendu parler de l’auteur, parce qu’on aime ce qu’il écrit, parce que le livre est connu, parce qu’on est obligé de le lire pour faire ses devoirs d’école. On le lira aussi bien à 15, 20, 30 ou 80 ans.
  • Au contraire, l’utilisation du manuel scolaire est très précise, y compris dans le temps et dans l’espace. Il répond à un besoin clairement identifié. Il est utilisé en classe, essentiellement ; il s’adresse à une seule tranche d’âge, et ne traite que d’une seule matière.
     
  • Le professeur peut l’utiliser de deux façons différentes pour faire son cours :
    • il se sert du manuel comme un guide de cours, et suit pas à pas son déroulement. En classe, il fait lire la page correspondant au cours du jour, fait observer l’image qui est en marge, fait faire l’exercice en dessous, puis passe à la page suivante - et ainsi de suite. Dans ce cas, c’est le manuel qui « dirige », qui guide le cours et le professeur est l’animateur qui va superviser le bon déroulement de la classe ;
    • il se sert du manuel pour « piocher » des documents, un cours, des exercices à travailler en classe. Le manuel sera alors comparable à une « banque de ressources » diverses (photo, exercice, carte, cours, évaluation, dessin…) qui permet au professeur d’élaborer des activités à faire en classe. Dans ce cas, le manuel « illustre », vient en soutien au cours préparé par le professeur.
       
  • Dans certains pays, la formation des professeurs n’est hélas pas toujours suffisante et le nombre d’élèves par classe est trop élevé. Dans ce contexte, le manuel est un guide du cours en classe. Il est alors d’autant plus important que le manuel respecte le programme, qu’il soit d’une pédagogie adaptée au niveau des élèves et aux conditions de conduite de la classe. Et, si possible, il faut qu’il donne envie d’apprendre !
     
  • Les élèves peuvent, eux aussi, avoir recours à leur manuel de deux façons bien distinctes :
    •  ils s’en servent en classe pour suivre le cours du professeur ;
    • ils le consultent chez eux parce qu’ils ont des exercices à faire, parce qu’ils ont besoin de réviser, ou encore parce qu’ils ont une recherche, un dossier, une activité à réaliser en devoir à la maison (le manuel tenant alors lieu de banque de ressources). En général, la deuxième utilisation (à la maison) est de plus en plus importante au fur et à mesure que l’enfant avance dans sa scolarité. Au lycée, le manuel peut devenir un véritable outil de révision et de ressources documentaires.
       

      Le contenu du manuel

       

  • L’ensemble des pages montrées comme exemples sont tirées du manuel de lecture pour le CP publié par les éditions Éburnie en 2006 en Côte-d’Ivoire. Nous remercions chaleureusement Éburnie pour avoir accepté que son travail vienne en illustration de ce cours.
  • La page 1 est la page de titre, elle comprend la matière, la classe et le nom de la collection s’il y a lieu, parfois le nom des auteurs, le nom de l’éditeur, de la collection. Est mentionné également le ministère de l’Éducation nationale si le livre est créé en collaboration avec celui-ci.

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  • La page 2 est une page « d’ours » ou de copyright, avec les noms des différents intervenants, des auteurs, et la date. Pour des questions de droits, il est important de mentionner les auteurs ainsi que le copyright de l’éditeur. Selon le contrat d’édition standard, l’éditeur doit faire figurer dans le manuel le nom des auteurs. En pratique, tout le monde ne respecte pas cette obligation, surtout quand les auteurs sont des fonctionnaires et ont rédigé l’ouvrage en tant que tels.
  • Parfois apparaît en page 3 un avant-propos constitué d’un court texte des auteurs ou de l’éditeur concernant le programme et l’utilisation du manuel, à l’adresse du professeur.
  • Suit un sommaire détaillé avec les titres des parties et des chapitres. Dans un manuel, le sommaire est un véritable outil. Il y est donc particulièrement détaillé et soigné. On y voit la progression des séances tout au long de l’année, d’un seul coup d’œil. Au collège et surtout au lycée, il permet de se retrouver très rapidement au sein d’un ouvrage - parfois complexe et imposant.

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  • Le manuel se compose ensuite d’un nombre défini de chapitres qui correspondent aux thèmes du programme à couvrir en une année scolaire. L’unité de base d’un manuel est donc le chapitre. Les chapitres ont une structure identique tout au long du manuel. C’est en séquence 6 que nous verrons en détail la composition d’un chapitre.
  • Le manuel peut contenir également des parties, qui rassemblent sous le même thème plusieurs chapitres et sont aussi présentes dans le programme. Elles « scandent » le manuel et peuvent compter entre une et six pages.
  • Viennent ensuite les pages périphériques. Cette partie du manuel s’étoffe au fur et à mesure que le manuel concerne une classe plus élevée. Elle comprend, selon les cas (classe, matière, etc.) des compléments pédagogiques, des activités supplémentaires, une table des matières, un index, un glossaire, etc.

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L’aspect physique du manuel

  • La couverture d’un manuel ne présente pas, comme on le voit, de titre accrocheur ou fantaisiste. Elle fournit les informations à repérer immédiatement pour utiliser le manuel.

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  • Le manuel est un outil qui doit être manipulable et qui doit s’user le moins possible ; il est donc broché, cousu et doté d’une couverture rigide.
  • Comme il s’adresse à des élèves jeunes et qu’il dispense des savoirs et des savoir-faire, il a recours au visuel, à l’image ; à cette fin, il est :
    • souvent imprimé en couleurs (au moins deux) ;
    • dans un format plus grand que la moyenne des livres (des images et des textes sont mis en relation dans un manuel, ils doivent être visibles en même temps) ;
    • imprimé sur un papier le plus opaque possible pour que les images ne se voient pas par transparence.
  • À l’intérieur, le contenu affiche une structure très clairement visible, grâce à des titres et à des numéros voyants ; le numéro de page apparaît, afin que l’on se repère facilement.

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  • Bien entendu, pour des raisons d’économie, on pourra trouver des manuels scolaires en piqué, imprimé en noir et blanc, avec une couverture souple, de petit format, etc.

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  • Quels que soient le budget et les contraintes qui en découlent, il faut porter une grande attention à l’aspect visuel d’un manuel scolaire. Un bon manuel propose de bons exercices et de bons cours, mais :
    • si le papier est trop fin (transparence) ou rend le texte difficile à lire parce qu’il s’imprime mal (le papier peut « boire » la couleur comme un buvard) ;
    • s’il y a des taches ;
    • si les marges ne sont pas assez grandes et si la page n’est pas assez aérée ;
    • si la taille des polices se révèle trop petite, si le texte est difficile à lire ;
    • si la mise en pages est trop tassée ;
    • si les images sont de mauvaise qualité ;
    • si les couleurs ne sont pas harmonieuses ou n’attirent pas l’œil,
    • si la hiérarchie des éléments n’est pas claire...
  • ...alors les qualités du contenu ne seront pas visibles et la transmission se fera mal.
  • On peut penser que l’aspect visuel est superficiel par rapport à la qualité du contenu. Dans le manuel scolaire, il n’en est rien : l’attractivité des pages et la lisibilité du texte comme des images jouent un rôle primordial dans la transmission et font partie intégrante de la qualité de la pédagogie d’enseignement. Si on n’a pas envie d’ouvrir un manuel ou si on a du mal à lire ce qu’il y a dedans, on n’apprend guère - voire pas du tout.

Nous remercions chaleureusement les éditions Éburnie et Edilis (Côte d’Ivoire) pour avoir accepté que leur travail vienne en illustration de ce cours.

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Séquence 1 : acteurs et procédures

Tout un programme

  • L’Éducation nationale rédige un curriculum dans lequel figure un programme d’étude. Le programme est un document établi par des universitaires pour une discipline, pour une ou plusieurs classes. Il liste les sujets à étudier, les objectifs à atteindre en termes de savoir et de savoir-faire ainsi que la manière d’enseigner - c’est-à-dire la pédagogie à adopter. Il définit également un volume horaire, la fréquence et le mode d’évaluation des acquis. C’est en fait un document qui décrit en détail tout ce qui doit se passer en cours : de quoi parle la classe, quelles sont ses activités, pendant combien de temps. En Afrique, les équipes ministérielles ont été généralement guidées par des universitaires étrangers pour rédiger les programmes (des équipes canadiennes par exemple dans certains pays).
  • Depuis 1995, les pays d’Afrique subsaharienne réforment leurs systèmes éducatifs ; les curricula passent peu à peu d’une pédagogie traditionnelle d’acquisition de savoirs académiques à une approche par compétences (APC), qui privilégie l’apprentissage de capacités et de savoir-être (« life skills »), visant à une meilleure insertion des élèves dans la vie économique. Cette nouvelle pédagogie, d’origine canadienne, demande une participation active des élèves.
  • Depuis quelques années, l’APC est adaptée et se met en place une pédagogie de l’intégration, ou approche par compétences de base : les programmes définissent « des familles de situations » à partir desquelles l’enseignement participatif est assuré. Cette pédagogie comprend une activité d’intégration de l’apprentissage (exercice reprenant ce qui a été fait).

Les procédures actuelles d’approvisionnement en manuels scolaires

  • Aujourd’hui, dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les manuels scolaires sont de plus en plus fréquemment édités, imprimés et distribués par des éditeurs privés. L’État élabore et diffuse un programme et lance un appel d’offres pour commander des manuels dans la cadre de la gratuité de l’enseignement fondamental (primaire, sixième et cinquième). Il instaure par ailleurs une politique d’agréments, en fin de collège et au lycée, pour autoriser la commercialisation d’ouvrages figurant sur une liste de livres au programme.
  • Les modalités des agréments et des appels d’offres varient selon les pays ; dans certains cas le contenu des manuels est conçu par une équipe de rédacteurs du ministère (comme en Côte d’Ivoire), dans d’autres deux ou trois manuels sont agréés après avoir été rédigés, édités et imprimés (comme au Cameroun). Dans d’autres cas enfin, l’État peut acquérir ou inscrire sur sa liste des manuels scolaires d’autres pays.
  • Dans tous les cas de figure, il est évident qu’un éditeur ayant une tradition d’édition, un réseau de distribution, et une puissance financière de dimension internationale a bien souvent la faveur des commandes publiques ; cela explique la présence des grands groupes éditoriaux français et québécois sur ce marché en Afrique francophone par exemple. Néanmoins, de nombreux États africains réfléchissent aujourd’hui à favoriser, dans leurs appels d’offre, des éditeurs locaux. Pour l’éditeur désireux de s’engager dans cette production rémunératrice, un bon point de départ peut être la publication d’ouvrages parascolaires. C’est une entrée intéressante dans ce secteur : elle donne une expérience et rend crédible la soumission (participation à un appel d’offres).

L’univers du scolaire : une communication étroite entre le secteur public et le secteur privé

  • Historiquement, les manuels scolaires ont été produits sous le contrôle de l’État dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Dans les années 1960-1970, les ministères de l’Éducation nationale ont élaboré des programmes scolaires mais ont aussi commencé à produire eux-mêmes des contenus. Parfois, ils ont même dirigé l’édition, puis l’impression et la distribution des ouvrages, en constituant dans certains pays de véritables centres de production de manuels scolaires. Quelquefois, les ministères ont choisi de déléguer ce travail à un éditeur étranger - français ou québécois en Afrique subsaharienne. Comme il n’était pas possible, pour des questions de ressources humaines et de moyens financiers, de prendre en charge l’approvisionnement en manuels scolaires pour toutes les matières et toutes les classes, l’achat d’ouvrages d’éditeurs étrangers a été largement pratiqué.
  • Dans les années 1990, une vague d’ajustements structurels a conduit à la privatisation des organes de production de manuels scolaires - jusqu’ici contrôlés par l’État. En Côte-d’Ivoire par exemple, le Centre d’édition et de diffusion africain a été privatisé en 1992. Cela allait de pair avec la fin des monopoles sur les marchés scolaires des structures de production, qu’elles soient publiques ou privées. L’Éducation nationale a continué à rédiger des programmes, et parfois également le contenu des manuels - l’édition et l’impression étant alors prises en charge par des éditeurs privés, en général étrangers. L’Éducation nationale a développé une politique d’agrément, c’est-à-dire qu’elle a choisi les livres qui pouvaient figurer sur les listes d’ouvrages au programme. La distribution des manuels pouvaient parfois être assurée par l’État, si ce dernier achetait des ouvrages à un éditeur, dans une procédure d’appels d’offres.
  • En parallèle, en 2000, à Dakar, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ont été fixés par la communauté internationale ; deux concernaient l’éducation : il s’agissait « d’universaliser » l’enseignement primaire et de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en particulier par le biais de l’éducation. Les OMD ont servi de cadre à des programmes d’aide internationale visant la mise en place d’un enseignement fondamental dans tous les pays.

Éditer, c’est créer : le manuel scolaire, « miroir » du programme scolaire

  • Le manuel scolaire est une interprétation du programme en une forme pédagogique utilisable en classe : là où le programme prescrit d’exercer les élèves à une activité manuelle faisant appel à des outils comme la règle et le compas, le manuel va proposer une activité de construction d’un bateau en papier ; là où le programme demande de vérifier les acquis des élèves, le manuel présente un exercice d’intégration, etc.
  • Le manuel est donc étroitement lié au programme, mais il est très différent de lui : c’est une création à partir du programme, le résultat d’un travail de conception qui est l’édition proprement dite du manuel.
  • L’édition d’un manuel recouvre différentes activités : concevoir un projet et le tester ; en analyser les coûts et prévoir un financement ; sélectionner une équipe d’auteurs et de professionnels (graphiste, imprimeur…) ; valider les maquettes ; établir chartes (ou cahiers des charge) et planning ; établir des contrats ; respecter un budget ; assurer le suivi éditorial.
  • Le suivi éditorial recouvre les activités de : réception et adaptation de manuscrits ; la sélection des images ; la préparation de copies ; la relecture et la correction d’épreuves ; la relation avec les différents intervenants (maquettistes, auteurs, correcteurs, etc.).
  • La publication recouvre le fait d’éditer, puis de (faire) imprimer, de promouvoir, de diffuser et de distribuer un ouvrage. Le terme « édition » est là encore fréquemment employé pour désigner la publication. Quoi qu’il en soit, être éditeur, c’est assumer le risque éditorial (et financier) qui va de pair avec toute publication.
  • Dans le cas d’un manuel scolaire, l’édition se fait en conformité avec le programme et en veillant attentivement à l’utilisation qui sera faite de l’ouvrage. Ainsi, deux étapes spécifiques sont à prendre en compte. L’étape de discussion avec le ministère : elle intervient soit au cours de l’édition pour valider les contenus au fur et à mesure (dans le cas d’une commande de l’État par un appel d’offres), soit à la fin de l’édition, sous la forme d’une demande d’agrément, une fois le contenu édité (mais avant l’impression). Parfois, une demande d’agrément peut même concerner des livres existants et déjà en circulation. L’étape du test du manuel en classe ou auprès d’enseignants : que ce soit le ministère qui le demande à la suite d’une commande de manuels qu’il a passée ou que ce soit un choix de l’éditeur, il est nécessaire de tester en classe le manuel au cours de son édition, ou au minimum d’en montrer quelques éléments (un sommaire, un chapitre…) à des professeurs pour en valider la forme et la pédagogie.

Cliquez sur l’image pour l’ouvrir. Cliquez sur « Zoom » pour l’agrandir ou la rétrécir. Cliquez sur la croix pour la fermer.

  • La diffusion est l’activité commerciale qui consiste à annoncer l’existence de l’ouvrage aux détaillants et à prendre leurs commandes ; elle se matérialise par la tournée des représentants dans les points de vente. La distribution est l’acheminement proprement dit des ouvrages aux clients, c’est la circulation physique du livre. Les deux sont également spécifiques dans le secteur scolaire.
  • Les modes d’approvisionnement diffèrent selon qu’il s’agit d’un appel d’offres, d’un agrément ou d’une libéralisation totale du marché. Si l’État a passé commande d’un certain nombre de manuels par appel d’offres, il demande le plus souvent qu’ils soient livrés dans les écoles ; l’éditeur se charge donc lui-même de la distribution. Dans ces cas-là, il n’y a pas à proprement parler de diffusion.
  • Si l’État adopte une politique d’agrément, il choisit simplement les livres parmi ceux qui lui sont présentés par les éditeurs et en fait figurer un certain nombre sur la liste des ouvrages au programme. C’est aux élèves et parents d’élèves d’aller les acheter et la diffusion est alors faite auprès des différents points de vente du livre. Si un système libéral et décentralisé a été mis en place (politique d’achat des ouvrages par les collectivités), les éditeurs présentent leurs manuels aux établissements et reçoivent les commandes de ceux-ci et non plus de l’État central. Là non plus, il n’y a pas de diffusion à proprement parler, mais un travail de présentation des manuels auprès des établissements scolaires assuré par des « délégués pédagogiques ». On peut observer des systèmes qui mixent ces possibilités : politique d’agrément et achat centralisé par exemple.

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Quel est l’objet de cette formation ?

Cette formation en ligne est une présentation, étape par étape, de la création d’un manuel scolaire, du point de départ (recherche de financement et réponse à un appel d’offres s’il y a lieu) à l’arrivée dans les classes des manuels.

Elle vous offre un bon aperçu de ce que représente l’aventure que constitue l’édition d’un manuel scolaire, vous met en garde contre les difficultés et vous avertit des contraintes à respecter ; elle vous indique les actions les plus importantes à accomplir par l’éditeur et par les autres intervenants, et comment les réussir.

Elle propose enfin des outils et des exemples pratiques.

Chaque séquence peut être lue isolément. Vous pouvez ainsi vous renseigner sur un aspect précis, comme « lire un programme », sans lire les séquences qui précèdent et que vous connaîtriez déjà.

Les premiers modules ici présentés détaillent l’univers du scolaire, les caractéristiques d’un manuel, le calendrier des interventions, ainsi que le déroulement des opérations à l’initiation d’un manuel et enfin toutes les opérations sur les manuscrits avant leur mise en pages (ils deviennent alors des « épreuves ».

Le rôle et le mode de travail des auteurs et de l’éditeur pendant la phase de conception du manuel et de préparation des manuscrits sont particulièrement détaillés.

Cette formation en ligne ne remplace pas une formation présentielle, au cours de laquelle les participants apprennent à manipuler les outils nécessaires et se mettent en situation d’accomplir, sous la houlette d’un professionnel expérimenté, les différentes tâches menant à la publication réussie d’un manuel scolaire.

Elle vous permet cependant de professionnaliser votre activité dans le scolaire si vous en avez déjà une, vous apprendra sûrement des méthodes ou des astuces complémentaires, et vous offrira une bonne initiation si vous n’avez encore jamais dirigé la publication d’un manuel scolaire ou si vous n’y avez jamais participé.

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Revue de presse

De la décolonisation des esprits à l’appropriation des droits d’auteur

Lire ici l’article publié le 9 janvier 2015 sur le blog 2709 : « De la décolonisation des esprits à l’appropriation des droits d’auteur » (“De la descolonización de las mentes a la apropiación de los derechos de autor”).

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Montreuil 2014 : un salon du livre de jeunesse ouvert sur l’Afrique

Un article paru le 8 décembre 2014 dans Le Populaire, hebdomadaire d’informations générales publié en Guinée Conakry, dans la rubrique mensuelle de Marie Paul Huet, directrice littéraire des éditions Ganndal.

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Les collectifs professionnels s’engagent à agir ensemble, Le Soleil, Sénégal

Pays de parution : Sénégal

Dans son édition du 29 et 30 novembre 2014, Le Soleil, quotidien sénégalais, relaie le communiqué de presse signé conjointement à Dakar le 25 novembre 2014, par l’Association internationale des libraires francophones, par Afrilivres et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, dans lequel les collectifs professionnels « déclarent leur ferme volonté d’agir ensemble pour la promotion du livre et de la lecture et de l’accès au livre ».

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La rencontre du Cap (Assises internationales de l’édition indépendante 2014) sur la radio culturelle tunisienne !

Écoutez ici l’interview de Nouri ABID (éditions Med Ali en Tunisie et coordinateur du réseau arabophone de l’Alliance) sur la radio culturelle tunisienne, le 3 septembre 2014.

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« Le difficile essor de l’édition numérique dans le monde arabe », un article de Livres Hebdo suite au 7e atelier des Assises

Pays de parution : Émirats arabes unis

Livres Hebdo diffuse le Communiqué sur l’édition numérique : quels enjeux pour la bibliodiversité dans le monde arabe, relayant les propositions et recommandations issues de l’atelier tenu à Abu Dhabi du 30 avril au 3 mai 2014, en partenariat avec la Foire internationale du livre d’Abu Dhabi.
Lire l’article ici. : édition en ligne du 21 mai 2014.

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Le 7e atelier des Assises à Abu Dhabi dans Livres Hebdo

Pays de parution : Émirats arabes unis

Livres Hebdo dans son édition du 25 avril 2014 relaie l’atelier sur l’édition numérique dans le monde arabophone (30 avril - 3 mai 2014) organisé en partenariat avec la Foire du livre d’Abu Dhabi. Plus d’informations sur l’atelier ici.

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Centre de ressources

80 recommandations & outils en faveur de la bibliodiversité

Les 80 recommandations et actions proposées ici font écho aux principes affirmés dans la Déclaration internationale des éditrices et éditeurs indépendants 2014. Elles s’adressent aux pouvoirs publics, aux organismes internationaux, aux collectifs et professionnels du livre de tous les continents afin de mettre en place des mesures concrètes et pérennes pour le développement, le maintien et la vitalité de la diversité éditoriale.
L’ensemble de ces propositions est issu des ateliers, rencontres et échanges à distance mis en place lors des Assises internationales de l’édition indépendante, tenues entre 2012 et 2014, sous le patronage de l’UNESCO.

Sommaire des 80 recommandations et outils pour défendre et promouvoir la bibliodiversité :
* Des politiques publiques pour garantir la bibliodiversité
* Des propositions et actions pour favoriser la bibliodiversité numérique
* Le système Amazon, quelles menaces pour la bibliodiversité ?
* Des mesures nécessaires pour l’édition en langues locales et nationales
* Repenser le don de livres
* Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires
* Des actions pour renforcer une édition jeunesse plurielle

Pour nous donner votre avis ou apporter des compléments à ces 80 recommandations, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

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Publishing in Persian language, une étude inédite sur l’édition en langue persane

Pays de parution : Afghanistan, Iran, Ouzbékistan, Tadjikistan

Publishing in Persian language dresse un panorama complet et actuel de l’édition dans les pays persanophones, en Iran, Afghanistan, Tadjikistan, Ouzbékistan mais aussi dans les pays de la diaspora en Europe et aux États-Unis.
Les articles, écrits par Ali Amiri, Beytolah Biniaz, Masoud Hosseinipour, Farid Moradi, Laetitia Nanquette et Dilshad Rakhimov, toute et tous spécialistes de l’édition en langue persane, permettent d’appréhender ces marchés éditoriaux dans une perspective à la fois historique, économique, politique et culturelle.
Cette étude vise à mettre en lumière le travail et les catalogues de plusieurs éditeurs indépendants persanophones et à ainsi favoriser les échanges professionnels et interculturels.
Publishing in Persian language est disponible en persan et en anglais, en libre accès sur le site de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, au format PDF, EPUB et MOBI.

Publishing in Persian language a été réalisée grâce au soutien de la Fondation Prince Claus. Nous tenons par ailleurs à remercier l’ensemble des contributeurs, éditeurs, professionnels qui ont participé à ce travail collectif – et tout particulièrement Sonbol Bahmanyar pour la coordination de l’étude.

Publishing in Persian language, collection « État des lieux de l’édition », Alliance internationale des éditeurs indépendants, 2015.
ISBN : 978-2-9519747-7-7 (version en persan)
ISBN : 978-2-9519747-8-4 (version en anglais)

Collection État des lieux de l’édition

Lire l’étude au format MOBI en anglais

Lire l’étude au format MOBI en persan

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« Translation and Globalization », le nouveau numéro de la revue Bibliodiversity à découvrir !

Dirigé par Gisèle Sapiro, « Translation and Globalization », numéro 3 de la revue Bibliodiversity (février 2014) vient de paraître !

« Au croisement de l’histoire et de la sociologie de l’édition, de l’étude des transferts culturels et des Translation Studies, la sociologie et l’histoire de la traduction ouvrent donc de nouveaux et vastes chantiers de recherche sur des sujets d’actualité comme la question de la diversité culturelle à l’ère de la mondialisation, abordée dans notre article, les rapports Nord-Sud traités dans les deux autres et évoqués dans deux témoignages, les luttes de concurrence entre pays pour l’hégémonie culturelle et les conditions sociales de la circulation des biens culturels dans une conjoncture de concentration et de rationalisation des industries créatives. »
Extrait de l’introduction, par Gisèle Sapiro.

Ce numéro est dédié à André Schiffrin, membre du Comité scientifique de la revue Bibliodiversity.

Retrouvez les autres numéros de Bibliodiversity ici.

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Quelle présence du livre africain pour la jeunesse à l’international ?

© Bibliothèque nationale de France / Centre national de la littérature pour la jeunesse

Le secteur de la jeunesse, en plein essor dans de nombreuses régions du monde, est stratégique dans des pays où l’édition est émergente – c’est en effet par les ouvrages jeunesse que se construisent les lecteurs de demain. Bien que soucieux de leur lectorat local, les éditeurs en Afrique aspirent, à juste titre, à être reconnus à l’international.

Si leur participation à des salons du livre au Nord (Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis par exemple) révèle l’existence d’un lectorat sur les marchés français, si la production africaine se vend au grand public en France – et plus largement dans les pays francophones du Nord –, fait-elle aujourd’hui l’objet de cessions de droits aux éditeurs français ? Et au-delà, trouve-t-elle acquéreurs dans le cadre de foires de ventes de droits comme la Foire du livre de Bologne ou la Foire du livre de Francfort ?

Autant de questions qu’un groupe de huit éditeurs africains a souhaité développer lors d’un atelier sur « la visibilité de la littérature africaine à l’international » organisé en mars 2013 à Bologne, en partenariat avec la Foire du livre de Bologne, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2013-2014.

La synthèse de ces réflexions et discussions a été publiée originellement en novembre 2013 par la Bibliothèque nationale de France / Centre national de la littérature pour la jeunesse, voir ici !

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Books about Books (BaB), un fonds spécialisé « Livre et Édition » au cœur de Paris !

Books about Books (BaB), c’est une bibliothèque en libre accès, composée de livres en français et en langues étrangères, regroupant :

  • des ouvrages de référence en matière d’édition ;
  • des analyses et recherches sur l’édition indépendante, l’édition dans les pays émergents, la bibliodiversité… ;
  • un abonnement à Livres Hebdo (1er numéro : février 2008) ;
    des archives de revues (Books, RILI).

L’équipe de l’Alliance vous accueille dans ses locaux du lundi au vendredi, pour consulter et/ou emprunter, en toute simplicité, les ouvrages du fonds.

L’Alliance vous propose également :

  • un service de conseils individualisés sur les sujets de mémoire (ou la mise en contact avec des partenaires et professionnels proches de l’Alliance en fonction du sujet traité) ;
  • la possibilité de publier votre mémoire dans la collection « Jeunes talents » (collection des mémoires universitaires de Masters Métiers du livre).

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Editer pour la jeunesse en Inde

Pays de parution : Inde

La collection « Jeunes talents », dédiée aux meilleurs mémoires des Masters « Métiers du livre » s’enrichit d’un nouveau titre !

Mariette ROBBES, qui s’est appuyée sur un travail de terrain pour mener ses recherches, propose une analyse passionnante de l’édition indienne pour la jeunesse.

Au contraire d’autres pays asiatiques comme la Corée et le Japon, le paysage du livre indien pour la jeunesse reste très peu connu en France, y compris dans le milieu des professionnels du livre. En effet, le marché du livre en Inde est spécifique : le pays est très grand, ce qui rend la distribution difficile ; de nombreuses langues sont parlées et écrites ; il existe un fossé important entre les habitudes de consommation culturelle en milieu rural et en milieu urbain. Pour faire face à ces obstacles, les éditeurs indépendants développent des stratégies éditoriales originales et parfois inédites. Au vu du manque de données et d’études sur l’édition en Inde, cette étude s’appuie sur de nombreux entretiens avec des professionnels de l’édition en Inde : les éditeurs bien sûr, mais aussi des libraires, des directeurs de festivals, des analystes de marché, des illustrateurs et des distributeurs.

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« The Digital South » : le nouveau numéro de la revue Bibliodiversity vient de paraître !

Alors que les analyses sur l’édition numérique se multiplient, Bibliodiversity se devait de proposer un autre regard, de mettre en valeur une réalité moins connue. Conformément à la ligne éditoriale de la publication, et en cohérence avec les recherches menées par les partenaires de la revue, il était indispensable de faire entendre
autant que possible des voix peu entendues, voire peu écoutées.

Cette publication, consacrée à l’édition numérique dans les pays en développement, a reçu la soutien de la Fondation Prince Claus.

Cliquez ici pour accéder aux autres numéros de la revue Bibliodiversity.

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Un kit de rentrée pour les étudiants !

En cette période de rentrée universitaire, nous invitons les étudiants à emprunter et consulter gratuitement les ouvrages du fonds Books about books (plus de 180 titres sur l’édition internationale, à votre disposition sur Paris). Nous vous rappelons également que l’Alliance donne la possibilité aux étudiants de publier leurs mémoires universitaires dans la collection « Jeunes talents ». N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

Enfin, l’Alliance édite dans la collection « État des lieux de l’édition » des dossiers sur l’édition (édition dans l’espace francophone, édition indépendante, édition numérique), disponibles auprès des libraires indépendants et sur notre site Internet.

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Guide du partenariat éditorial équitable

La prédation des grands groupes du Nord sur les marchés du livre en Afrique connaît depuis quelques années des changements d’orientation en matière de partenariats. Les grands groupes éditoriaux du Nord font en effet évoluer leurs pratiques, qui ne reposent plus seulement sur l’acquisition de maisons d’édition localement mais qui s’appuient de plus en plus sur la mise en place de partenariats avec des éditeurs locaux.
Comment garantir que ces partenariats soient équilibrés et justes ? Comment s’assurer que les éditeurs du Sud ne « perdent pas leur âme » en acceptant de collaborer avec des grands groupes du Nord ?
Pour accompagner ces changements de pratiques, l’Alliance a rédigé au profit de ses membres un petit guide de bon sens, permettant de garder en mémoire quelques points essentiels sur lesquels il convient d’être vigilant.

N’hésitez pas à réagir et à nous faire part de tout commentaire.

L’Alliance remercie Double ponctuation pour la rédaction de ce vademecum.

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L’édition numérique dans les pays en développement, une étude inédite

Langue(s) : anglais , espagnol , français

L’Alliance, en partenariat avec la Fondation Prince Claus, a confié à Octavio KULESZ, éditeur numérique en Argentine, la réalisation d’une étude sur l’édition numérique dans les pays en développement. Cette étude inédite, fruit de 8 mois de recherches, est aujourd’hui disponible en français, anglais et espagnol sur le site : http://alliance-lab.org/etude/

En Amérique latine, en Afrique subsaharienne, dans le monde arabe, en Russie, en Chine ou encore en Inde, quels sont les nouveaux acteurs numérique ? Peut-on concevoir une évolution autonome des publications numériques dans les pays en développement par rapport aux pays riches ? Quelles politiques d’appui peuvent être mises en place pour encourager la croissance de cette nouvelle industrie et pour aider et accompagner les acteurs traditionnels à s’adapter aux changements ? À partir d’entretiens, de questionnaires, de rencontres, Octavio KULESZ dresse un état des lieux du numérique dans ces 6 régions et formule des propositions concrètes à destination des éditeurs indépendants.
En effet, des expériences numériques menées dans le Sud permettent d’entrevoir que les nouvelles technologies constituent une grande opportunité pour les pays en développement — notamment en termes de diffusion — à condition que les entrepreneurs locaux cherchent des modèles originaux, adaptés aux besoins concrets de leurs communautés.

Cette étude en ligne est évolutive et interactive. Nous vous invitons à y apporter vos contributions en la commentant.

L’étude est également disponible en PDF, EPUB et MOBI, en libre téléchargement.

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